Bonjour chers frères et sœurs en Christ.
J’ai 44 ans, je suis originaire du Lamentin et j’habite la commune de Ducos. Je suis le 5éme d’une famille de huit enfants. Mon enfance fut assez simple et en même temps remplie d’amour. Mes parents avaient le souci de nous élever selon la religion catholique. J’ai été au caté, puis fait ma première communion, aussi ma confirmation. Nous habitions une maison située juste en face de l’église du Lamentin à l’époque. De ce fait, dés qu’il manquait un enfant de chœur, le Père m’appelait pour pallier à cela. Je restais enfant de chœur jusqu'à l’âge de 16 ans. Ce fut un temps fort pour ma vie avec Dieu. Après mon service militaire, absorbé par la vie et le mouvement dans lequel le monde nous aspire, j’ai construit ma vie sans Dieu. Ma soif de découvrir la vie, m’amena à fréquenter beaucoup de filles, sans éprouver la moindre culpabilité, à sortir tous les soirs en boîte de nuit, sans oublier les artifices qui vont avec, c’est à dire l’alcool et la drogue. Marié, père de trois enfants, j’ai continué à vivre de cette façon quatre ans durant, après mon mariage. Mon épouse a beaucoup souffert de cette situation causée par l’adultère, et mes fréquentes sorties nocturnes. Toute cette vie aurait pu continuer, quand la maladie me frappa de plein fouet. J’avais un collier de ganglion au cou, qui me donnait la fièvre tous les soirs, je fus hospitalisé dans un service de cancéreux et de leucémiques. Le diagnostique était inévitable, quelle angoisse, quelle peur, personne ne peut comprendre se que souffre un malade dans sa chair et dans son âme, sinon le malade lui-même. Seul face a cette maladie, j’avais peur, non pas de mourir, mais peur de savoir que je ne fus pas à la hauteur de ma vie, que j’avais fait ma femme souffrir, que, que, que… Toutes ces questions qui me hantaient mes nuits, mais pourquoi moi ? Quand tout d’un coup je me suis souvenu que ma mère, me disait que Jean-Philippe, si tu te retrouve dans la détresse crie vers le Seigneur ? Appelle Jésus. Tout seul dans ma chambre, un mercredi après-midi je me suis agenouillé est j’ai dit au Seigneur de me guérir. Après une nuit de sommeil, quand je me suis réveillé, j’avais un autre regard sur les choses, tout d’un coup mon cœur avait changé, je ne voyais plus la vie comme autrefois. Je me suis mis à pleurer, et ma vie défila devant moi, me montrant ma pauvreté, mes fautes, mes erreurs. J’ai beaucoup pleuré. J’ai demandé pardon à ma femme et mes enfants, ainsi qu'a tous ceux à qui j’avais de près ou de loin fait de la peine. Un mois après mon hospitalisation, la biopsie que j’ai faite révéla certes des anomalies mais rien de significatifs, contrairement au diagnostique initial. Je savais ce qui s’était passé. Quoiqu’on ait pu me dire, que cela arrive un cas sur un milliard, je savais que Dieu a eu pitié de moi. Dieu m’a guéri. Depuis j’ai offert ma santé à Dieu, et mon épouse et moi, nous nous sommes engagés dans l’église, et nous cheminons désormais avec Jésus-Christ dans notre foyer. Merci Seigneur pour tout ce que tu as fait pour moi, merci.
Au terme de mon histoire, je peux vraiment dire que Jésus-Christ est venu sur terre, surtout pour les pauvres, les petits, les faibles, les malades. J’ai réalisé l’amour de Dieu pour moi, comme pour chacun d’entre nous et qu’il n’y a pas d’autre chemin que le sien. Car Jésus-Christ est le chemin, la vie, la vérité.
J. Philippe